Ne tirez pas sur les avocats des personnes soupçonnées de terrorisme, ils ne font que leur travail eux aussi.
Suite au procès pour terrorisme, les avocats des accusés font les frais des médias sociaux et d'une certaine presse.
Chez Advocaat.be, nous comprenons très bien que le procès des terroristes ouvre des plaies pour les victimes et leurs proches. Nous comprenons que les gens aient du mal à accepter que les avocats assistent les accusés et leurs complices présumés. Lorsqu'ils invoquent ensuite des arguments de procédure dans le cadre du marchandage, beaucoup s'enflamment de colère.
Les avocats se sont déjà battus contre les boîtes en verre des accusés et contre la manière dont leurs clients sont amenés au tribunal depuis la prison de Haren. Dans les deux cas, les juges leur ont donné raison, il ne s'agissait donc pas de manœuvres vaines de la part des avocats.
Au contraire.
"Les avocats des personnes soupçonnées de terrorisme font leur travail, ni plus ni moins, et cela signifie qu'ils défendent des personnes, quelle que soit la gravité de leurs actes", déclare Sofie Demeyer, porte-parole d'Advocaat.be. "Unavocat défend des personnes qui commettent des crimes, mais pas les crimes eux-mêmes. On ne peut donc pas identifier ces avocats à ce que les personnes soupçonnées de terrorisme ont fait.
Le rôle de ces avocats n'est pas sympathique, ils le savent et pourtant ils le font, avec les ressources juridiques dont ils disposent. Parce que c'est leur dossier.
En outre, les victimes, plus que quiconque, ont droit à un procès qui ne soit pas remis en cause plus tard parce qu'il n'a pas été mené selon les règles. Les avocats y veillent, en débattent de manière civilisée et juridiquement fondée, et un juge indépendant se prononce. C'est ainsi que cela devrait se passer dans un État de droit fonctionnant correctement.
Il est possible qu'un tel procès n'aurait pas dû se dérouler devant une cour d'assises, que des règles différentes auraient dû s'appliquer, mais il s'agit là d'un débat politico-juridique distinct de ce procès.
Derniers communiqués de presse
16 avocats supprimés en 2022-2023
Le Collège de contrôle de la profession d'avocat flamand a publié son quatrième rapport. Celui-ci donne un aperçu des procédures disciplinaires engagées contre des avocats en Flandre (y compris Bruxelles-Néerland) au cours de l'année judiciaire allant du 1er septembre 2022 au 31 août 2023.
Les démocraties fortes bénéficient d'une perspective juridique complète sur les droits de l'homme et les migrations
L'aide juridique existe déjà : Advocaat.be met en lumière l'aide juridique existante
Suite au lancement de l'application "Advocaat van wacht", développée par l'avocat pénaliste Kristof Lauwens et son frère Bram, Advocaat.be met en avant le système déjà existant d'assistance juridique de première ligne organisé par les barreaux à travers la Belgique. Advocaat.be s'engage à renforcer l'accessibilité des conseils juridiques indépendants.